Train de nuit de Milan à Vienne, jour 3

Par Jonathan Lalieu - 14:00

Yo !

On est dans le train pour Prague, mais il va falloir vous raconter d'abord le train entre Milan et Vienne :')

Le dernier jour à Milan a été vraiment chill, on a du quitter notre auberge vers 11h mais notre train ne partait pas avant 20h50, donc on s'est traîné nos valises toute la journée.
Je ne sais pas qui avait l'appareil photo pour cette journée mais il a mal fait son taf, y a pas de photos ahahah
Anyway, on s'est posé à Navigli, c'est un beau canal dans la partie sud de Milan, jonché de nombreuses petites terrasses au bord de l'eau. Ça peut se faire très vite, mais comme on avait la sensation d'avoir fait le tour de la ville et que c'était de toute façon assez éprouvant de se balader avec nos grosses valises, on est resté bien posé et on a pris notre temps pour admirer et juste profiter du calme. Puis on a bougé un peu plus loin et on a profité du calme. Et encore un peu plus loin, on a bu un verre et on a profité du calme. C'était le 15 août. Dans un pays catholique comme l'Italie.

Tout ce calme c'est agréable, mais un peu frustrant. Heureusement l'excitation remonte à la pensée d'aller à Vienne. C'est un sentiment vraiment particulier que celui de quitter une ville de "vacances" tout en sachant que ce n'est pas déjà fini, au contraire. C'est la fin de la première étape et beaucoup d'autres nous attendent.
Alors on prend le train de nuit. On n'a pas assez d'argent pour des couchettes, alors on a un siège chacun. Bonne surprise, nous sommes les seuls dans notre compartiment de six sièges, donc on s'étale, et on s'imagine qu'on aura plus de place pour dormir. Grossière erreur en fait ahah
Déjà, on part avec la moitié des toilettes hors d'usage. Celles qui fonctionnent n'ont plus d'eau. Dans la nuit, vers 2h du matin peut-être, plus de toilettes disponibles, tout est hors service. Mais dormir s'est révélé être une épreuve colossale aussi. Amaury a un sommeil assez troublé généralement, et il a été pas mal fatigué à Milan, donc avec Amélie on a vraiment envie de lui laisser une rangée de trois sièges pour qu'il puisse se mettre au calme. De toute façon, ça ne me dérange pas de partager une rangée avec Amélie, ça ne sera pas la première fois qu'on dort collé. C'est roots. C'est l'aventure. C'est l'idée fantastique de se réveiller le lendemain matin avec un torticolis tout droit venu de l'enfer. Probablement les meilleurs souvenirs en fait: abandonner complètement notre confort simplement pour vivre à fond l'expérience, l'aventure. Quand Théo nous parlait avant de partir de l'ennui du quotidien, je trouvais qu'il exagérait. Le quotidien a énormément à nous apporter, beaucoup d'émotions et d'aventures. Mais là, ça n'a rien à voir. On est vraiment extrait de notre milieu.
Je divague un peu. Donc on allait dormir bien serré. Mais c'était sans compter sur les coups de pieds à répétition ahah
J'ai donc dormi par terre. C'était inconfortable, ça n'a duré que 3h au plus, mais j'ai dormi un peu. 

Deux photos en une : coucher de soleil depuis le train, et l'intérieur de la cabine dans le reflet

Arrivée à Vienne à 8h50. L'heure de trouver un petit-déjeuner.

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