Freitag im Vienna, Tag 5

Par Jonathan Lalieu - 20:49

On avait hâte de retourner à Vienne, mais la journée précédente nous avait laissés sur les rotules. Nous nous sommes alors autorisés une longue matinée de repos. Et parce qu'il faut bien faire la lessive de temps en temps, aussi, on en a profité. En attendant que la machine tourne, je me coupe les cheveux, et j'en profite pour débroussailler ceux d'Amélie qui étouffe sous son épaisse touffe. Le déjeuner a aussi été pris, en attendant le séchage, dans la cuisine de l'auberge, très nettement sous-équipée. C'était la première fois que nous faisions des omelettes au micro-ondes. Je vous passe les détails et les vidéos rigolotes, elles se retrouveront quelque part à un moment, mais c'était une expérience pour le moins... enrichissante. L'important, c'est qu'à la fin, ça a marché et c'était même plutôt bon.


Quand on quitte l'auberge, l'après-midi est déjà bien entamée. Sur des conseils avisés de vagues connaissances (l'histoire de notre rencontre à Vienne ne sera pas détaillée ici, je garde ma part de mystères...), on se dirige vers le premier arrondissement. Là-bas, encore d'imposants bâtiments, d'immenses places, des grandes enseignes et des cathédrales qui percent le ciel avec leur clochers gothiques. On descend à Karlsplatz et sa grande église, et le reste se fera en image :

La Karlskirche sur la Karlsplatz. On y croise un groupe de 4 jeunes hommes qui partagent une troublante ressemblance avec moi...même coupe de cheveux, pourtant pas passe-partout. Ils le remarquent aussi, puisqu'ils me font un timide signe de la main, que je leur rends. J'espère ne pas être, malgré moi, entré dans un dangereux gang s'adonnant à des activités violentes et risquées...voire pire, illégales

L'Opéra

Un artiste de rue qui joue un air très doux au handpan dans la Kärtner Strasse, la rue la plus passante. Ils sont nombreux à essayer de faire s'arrêter les touristes avec leurs talents

C'est joli, je ne sais pas ce que c'est, Maps dit que c'est à côté de Ankerhur. Hésitez pas à partager la confiture si vous en avez, j'ai toujours faim (cf. le post sur le jour précédent)

Des calèches partout pour vivre comme une princesse. Pas sûr que ça corresponde à la mentalité de Sissi... Ceux qui me connaissent bien savent que ça me met très mal à l'aise. Mais chose assez amusante : pour ne pas salir les rues de la ville, ils traînent tous derrière eux des poches à crottin. Efficacité relative, mais appréciable 

Les magasins de luxe qui ouvrent un grand débat sur la notion de mérite, l'intérêt d'acheter un objet à un prix 20 fois supérieur à son coût de fabrication, la responsabilité qu'un "riche" a face aux "pauvres"... Malgré nos privilèges, on a du mal à saisir ce qu'on interprète comme de l'hypocrisie et de l'égoïsme

Le palais de Hofburg, résidence impériale

Amaury et Amélie, petite pause à Heldenplatz pour regarder le coucher de soleil. Un peu plus loin, une viennoise s'allonge dans l'herbe pour croquer les magnifiques bâtiments de sa ville.

Je les fatigue ?

La bibliothèque nationale, mais on arrive après la fermeture. Grande déception de ce trop court séjour, ça sera pour notre prochaine fois à Vienne...


Le soir, on s'accorde un répit dans un petit restaurant qui vante sa "cuisine de maman", en plus d'être très largement abordable. On est troublé par la qualité du service, puisqu'on nous laisse nous asseoir tout en nous prévenant que la cuisine ferme dans 15 minutes et qu'on doit tout commander maintenant. La nourriture était délicieuse, et on a pu goûter au schnitzel et au strudel, donc on est plutôt content de nous, mais on s'est senti vraiment pressés.

On rentre finalement pas trop tard, avec un bon mal de pied, prêt à se lever un peu tôt le lendemain. Le train pour Prague part à 11h et la journée du lendemain nous réserve de nouvelles surprises !

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1 commentaires

  1. Coucou, c'est bien de fatiguer Amaury et Amelie, ce serait dommage de louper des quartiers. Vienne a l'air magnifique

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